Election présidentielle : et si on pondérait notre choix putôt que d'être contraint d'en élire un(e) et d'exclure tous les autres...

Publié le par Citoyen du Laniakea

Il serait plus opportun d'attribuer à chaque candidat une mention style "Très bien, bien, assez bien, passage, médiocre, très mauvais, à exclure". Et les deux candidat-e-s obtenant la meilleure pondération seraient au second tour etc. En nous demandant de n'en choisir qu'un(e), sans pondération, cela peut nous conduire collectivement à faire des choix qui ne nous ressemblent pas au final. En plus, au lieu de se focaliser sur nos éventuelles affinités immédiates ou les faux votes utiles, en fait les préjugés partagés et exprimés aux sondeurs, cela nous pousserait à examiner de plus près les programmes et les personnalités de chaque candidat et donc à nous prononcer d'une manière peut-être plus éclairée, non ?

Les Institutions de la Vème République correspondaient à une France encore largement chrétienne où l'électeur était invité à recevoir une sorte de "révélation" électorale en faveur d'une personnalité politique. Aujourd'hui, la France est devenue largement athée et agnostique, l'électeur n'a majoritairement plus de choix évident qui s'offre à lui. Il cherche à faire son marché dans les programmes électoraux. Ces Institutions césariennes étaient valables au lendemain de la seconde guerre mondiale quand les français se cherchaient un leader incontestable. Aujourd'hui, ils votent moins par adhésion que pour le moins pire, pour écarter un(e) ou plusieurs autres candidat(e)s.

Poussons même plus loin l'idée de la pondération des candidats. On pourrait aussi imaginer que chaque électeur pondère les candidats en présence suivant ces affinités et exprime son (dés)accord "total, fort, partiel" à l'égard de mesures ou d'idées fortes clairement portées par chaque candidat(e).

Je suis favorable à un collège exécutif formé d'un nombre impair de membres dont la présidence symbolique aurait voix prépondérante en cas de partage des voix. Cette présidence serait un(e) élu(e) du collège. Elle bénéficierait d'une délégation du collège pour le représenter à l'étranger.

Réflexion en cours sur de nouvelles Institutions

 

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