Le linguiste Victor Klemperer a observé que sous le régime nazi, la langue était saturée de mots grandiloquents comme "géant", "éternel"", "glorieux", "fabatique". Dans "LTI - La langue du Troisième Reich" (1947), il appelle cela la malédiction du superlatif: à force d'exagération, les mots perdaient leur sens mais restaient hypnotiques

Publié le par Citoyen du Laniakea

 

Je dirais aujourd’hui plutôt que le vocabulaire de la démocratie et des droits humains tend à devenir s’il ne l’est pas déjà une « bouillie verbale » ou un vocabulaire décoratif. Peguy disait des mots qui chantent plus qu’il ne nous parlent… J’ajouterais l’usage de mots dans deux opposés suivant le contexte. Ex : une voiture explose, les prix explosent. Ou des mots emblématiques dont le sens est l’exact opposé de leur origine. Un mot qui appartient au vocabulaire médical et qui est utilisé dans un cadre (géo)politique…

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article